Prépare un mauvais coup (Emilie)

Adelyne était comme à son habitude à la recherche de l'unique scoop qu'elle ne trouverait pas ailleurs. Elle s'était levée de bonne heure ce matin-là, décidant d'aller chercher ses informations dans un endroit que les people aimaient tout particulièrement: le Walk of Fame. On n'aurait pas dit comme cela, mais ce trottoir était tout un symbole qui redonnait confiance à ces starlettes qui doutaient un peu trop. En effet, jamais aucune star qui n'avait pas marqué l'histoire de manière déterminante n'avait eu le droit à cette emprunte sur le trottoir. De plus, c'est réellement l'angoisse de tout être humain, cette peur qu'on ne se souvienne pas de nous, une fois notre vie terminée. Cette allée si célèbre était l'endroit où, heureuses de voir qu'elles étaient connues dans le monde entier, les starlettes se rendaient pour admirer leur popularité universelle. Ici, tous les meilleurs avaient laissé une trace et les paparazzi, de même que les journalistes, prenaient un immense plaisir à se rendre sur ce trottoir afin de tomber nez à nez avec de nouveaux scoops.
Parmi ces paparazzis, notre héroïne, Adelyne Laundry, faisait des aller-retour, cherchant sur ce trottoir sa prochaine victime. N'importe qui aurait pu, en ne jetant qu'un simple coup d'oeil à la demoiselle, en faire une description totalement parfaite. Cependant, peu de gens la connaissaient réellement. Une seule avait d'ailleurs ce privilège: son amie et confidente, V. Modesty Bruckheimer qu'elle surnommait sa V.M. . Toujours, les deux demoiselles se parlaient en mettant de côté ses préjugés et, bien que peu expressive, la jeune Laundry aimait tout particulièrement ces moments privilégiés. Alors qu'elle imaginait un petit coup diabolique pour Dieu sait quelle starlette, la jeune demoiselle heurta quelqu'un mais préférant ne pas croiser son regard qui à lui seul pouvait détruire toute l'image qu'elle prenait le temps, elle ne s'excusa pas et resta sur place, à examiner une trace sur le sol...

Journée ensoleillée avait annoncé la madame de la météo, Emilie avait sourit, il fesait toujours beau ici! Bon d'accord il existait quelques jours de pluie par-c par-là, mais rien de bien abondant! Et puis de toute façon elle ne le voyait pas vu qu'elle était pratiqueemnt h24 dans un studio! Que cela soit pour la série ou pour une séance photo! Bref pas une minute à elle! Oh elle ne s'en plaignait absolument pas! Elle préférait de loin bouger, s'occuper, plutôt que ne de rien faire chez elle! Oui ça lui arrivait de trainer en jogging et débardeur dans sa villa, de prendre son ordinateur portable sur ses genoux et de passer son temps à discuter avec sa famille, avec ses amis, bref à avoir un peu de contact, hors showbiz! Ca lui fesait du bien de se ressourcer, de penser à autre chose l'espace de quelques heures! Mais la réalité la rattrapait souvent vite de par son téléphone qui sonnait, ou un mail qui lui arrivait, mais bon c'était son métier!

-Lily d'amour, s'il te palit redescend sur terre, il faut qu'on finisse ce shoot impérativement AUJOURD'HUI! S'il t epalit mon ange!

Emilie adressa un sourire désolé au photographe. Celui-ci elle l'adorait, il donnait pleins de petits surnoms affectifs à tout le monde, mais aucune peur il était 100% gay! Mais ça n'empêchait aps Emilie de bien rire avec lui. Plusieurs fois elle étiat allée faire le sboutiques avec celui-ci et il l'aviat très bien conseillé, autant sur le plan vestimentaire que les techniques de dragues...Ils avaient même les même goûts au niveau de mecs, ce qui fesait un peu peur à Emilie, tout de même il en faudrait pas qu'elle tombe aoureuse d'un gay un de ses jours!

-Et c'est fini! Tu peux aller te changer ma belle.

Emy se laissa tomber sur le canapé, soufflant un bon coup. Ca l'avait épuisé! Et puis comme elle n'avait pas beacoup cette domi cette nuit là encore, elle n'était pas très fraiche, amis elle fesait un travail irréprochable! Emilie atrapa le peignoir et se rendit dans sa pseudo loge. Elle réenfila ses propres sous-vêtements, et par dessus un pantalon blonc accompagné d'un top rouge avec marqué en dessus "Brune power" en paillette. Elle se brossa les cheveux et se mit du gloss. Elle enfila ses petites chaussures noirs et elle était prête.

-T'en mets un de ces temps!
"Eh je suis une fille!"

Emy souria à Jason avant de lui emboiter le pas. Lorsqu'elle sortit du studio elle sentit les rayons du soleil sur sa peau et souria, ça fesait du bien! Elle mit ses lunettes de soleil Dolce et gabbana. Elle commença à marcher tenant le bras à Jason. Lorsqu'on le voyait, on aurait tout dit sauf qu'il était gay! Assez imposat, plutôt, même carrément mignon et un coprs vraiment parfait, enfin certains en avait des mieux, amis elle ne citerait aps de nom! Jason sortit son paquet de cigarette et en proposa une à Emilie.

-Je croyais que t'avais arrêté?
"Qui t'as...Oh!"

Emilie venait de rentrer ou plutôt de se prendre quelqu'un.

"Non mais regardez ou vous allez! Et la politesse vous connaissez?"

Emilie secoua la tête.

"C*nasse va! Ca m'énerve les gens comme ça! Ils se croivent tout permis et après ils s'étonnent qu'ils se prennent des coups! Et pusi arrêtes de te marrer et donnes moi ton feu!"

Emilie alluma sa cigarette et tout deux allèrent se poser sur un banc non loin de là.

"Donc je disais, qui t'as dit des salades pareilles?"

Sur ce trottoir, c’était toujours la même chanson : tout le monde se bousculait sans trop faire attention. Et cela était sans aucun doute dû à la foule toujours abondante dans cette partie de Los Angeles. La plupart du temps, les gens ne s’excusaient pas car ils étaient bien trop pressés pour accorder la moindre importance aux faux pas qu’ils faisaient sur le chemin. Pourtant, ce jour-là il semblait que l’une de ces starlettes incommodes avait décidé de se balader dans l’allée : lorsque notre paparazzi la bouscula, la demoiselle célèbre ne put retenir des jurons et s’énerva sans franchement se contenir. Adelyne Laundry, son appareil photo accroché à son coup, resta un instant à regarder le sol et à photographier diverses empruntes nouvelles ! Ici se trouvaient les noms de pleins de personnes qui pourraient être ses prochaines victimes. Elle ne se pressait donc pas, toujours heureuse de savoir les personnes sur qui elle trouverait des scoops.

La réaction de la jeune starlette fit cependant changer Adelyne d’avis : pourquoi donc chercher au sol une victime alors qu’on en avait une devant les yeux ? Alors comme cela, la paparazzi ne connaissait la politesse ? Très bien, on allait donc pouvoir savoir maintenant si la petite people, qui était un peu trop vantarde au goût de notre jeune demoiselle, savait garder sa vie privée secrète. Une chose était sûre : Adelyne ne l’y aiderait pas. Au contraire, notre héroïne ferait absolument tout pour tomber sur un os plein de moelle, sur ce petit détail qui ferait toute la différence lorsque, les jours suivants, les gens liraient le journal. Elle avait désormais reconnu la personnalité odieuse et prétentieuse qu’elle avait par mégarde bousculée ; c’était Emilie Michaels, une actrice assez connue qui avait pour réputation d’être pourtant assez sympathique malgré son côté assez garce. Son comportement était louche et notre paparazzi ne laisserait pas passer cette occasion de résoudre un mystère.
Notre jeune héroïne de vingt-cinq ans décida donc de suivre discrètement et à pas de souris cette actrice qu’elle ne voulait pas voir s’échapper.

Comme toujours, notre belle demoiselle savait le but qu’elle poursuivait : elle ne voulait pas être la première dans tout ce qu’elle entreprenait, non ! Elle voulait uniquement faire sa place dans ce monde qu’on lui avait refusé alors qu’il lui revenait, de par héritage, d’en faire partie. Toujours, la belle avait pris la vie avec philosophie : elle savait que tout devait être pris d’une certaine façon et que les coups, loin de devoir rabaisser le moral des troupes, devaient être pris avec relativisme. Notre Adelyne était donc philosophe ? Pas le moins du monde. Elle avait juste compris ce que d’autres ne voulaient pas voir en face, à savoir que le monde n’était pas fait pour ceux qui, toujours occupés à se plaindre, voyaient tout en noir sans jamais prendre du recul et juger avec un regard extérieur.

Il était difficile de suivre quelqu’un discrètement dans un lieu si bondé : de toutes parts, les gens affluaient et de temps à autres quelqu’un repérait la paparazzi et l’appelait pour la saluer et prendre de ses nouvelles. En général, c’était soit des paparazzis soit des journalistes car, à vrai dire, aucune personnalité digne de se balader ici n’aurait adressé la parole à Adelyne. Au contraire, comme elle était extrêmement réputée pour son don de fouine, les stars, qui ont toujours énormément de choses à cacher, fuyaient tout particulièrement et commençaient, de la même manière, à partir telles des petites souris dans la direction opposée. Pour les habitants de Los Angeles, ce cinéma était habituel mais n’importe quelle personne extérieure aurait qualifié le spectacle de totalement ridicule. En effet, il était drôle de voir une petite fouine se faufiler partout pour suivre quelqu’un et simultanément, tout le monde fuir cette fouine, chacun pensant de manière on ne peut plus paranoïaque qu’il serait la prochaine victime.

Adelyne parvint enfin à se rapprocher de celle qu’elle avait prise aujourd’hui pour cible. Absolument personne ne s’en était rendu compte, pas même Emilie Michaels qui continuait de discuter avec ce petit bonhomme qui l’accompagnait. Très bien, les discussions en direct, c’était toujours le meilleur moyen d’apprendre de nouvelles choses. Les deux traqués s’assirent finalement sur un banc derrière lequel se trouvait un assez gros buisson pour pouvoir masquer notre petite paparazzi. La demoiselle alla s’y cacher et attendit patiemment les moments intéressants de la discussion.

Emilie état donc assise sur le banc en compagnie de Jason qui lui parlait de ses diverses aventures Non elle n'avait pas remarqué Adelyne, et à vrai dire il y avait tellement de paparrazzi et elle était tellement prise que même si elle l'avait vu elle ne l'aurait sûrement pas reconnu ou percuter que c'était elle! Emy était pourtant assez physionomiste, enfin avec les personnes, disons importantes, et le moins que le puisse dire c'est Adelyne lui importait autant que sa première couche! De toute façon les personnes de son espèces, oui parce qu'à ce niveau là on pouvait parler d'espèce à part, ne vivait que dans le mensonge et le plaisir de pouvoir raconter n'importe quoi sur n'importe qui! Des états d'âmes? Il ne faudrait pas les prendre pour des eprsonnes cultivées, ils ne savent même pas ce que cela signifie! Bref, Emilie tira sur sa cigarette en écoutant parler Jason.

-Et c'est là que je lui ai dit pour toi et moi...
"Non? Tu lui as parlé de nous deux? Et comment elle a réagi?"

Biensûr que non ils ne parlaient pas d'eux comme couple mais plutôt comme photographe et modèle, et ensuite comme ami, mais si on était pas habitué à les entendre parler ainsi, on aurait pu croire qu'ils étaient ensemble. Ca fesait toujours rire Emilie d'ailleurs, dans le monde de la mode, personne ne savait que Jason étiat gay, en faite Emilie l'avait appris par hasard. En effet, elle venait de finir une séance photo et elle partait lorsqu'elle c'était aperçue qu'elle avait oublié son téléphone dans sa loge, et c'est là qu'elle était tombée sur Jason et son copain, mignon d'ailleurs entre parenthèse.

-Elle était verte ma chérie, mais t'aurais vu ça, tu aurais ri jusqu'à en avoir mal au ventre!
"Tu m'étonnes! Mais de toute façon elle avait bien vu lorsqu'on c'était embrassé non?"

Là il parlait d'une autre mannequin qui c'était retrouvée au second plan derrière Emilie pour une grande marque, et le truc c'est qu'elle était totalement accro à Jason, et lui bah non pas du tout, alors ils avaient monté un petit truc pour lui faire croire qu'ils étaient ensemble, et ça avait marché!

-Au faite ma belle, pendant que j'y suis, il y Nathan qui me demande quand ça sera possible le plan à trois?
"A trois? C'est tout? Je vais m'ennuyer..."

Emilie lui souria avant de finir sa cigarette et de l'écraser par terre. Là aussi private joke. Nathan était LE petit ami e question, et Emilie l'avait rencontré à plusieurs reprises, garçon très sympa, avec qui elle délirait bien, et le fameux plan à trois venait de là!

-Oh faite toi, avec Anthony...

Emilie regarda les passants un instant, étant un peu dans ses pensées.

"Bah en faite...Je n'en sais trop rien...
-Non parce que comme ça un plan à quatre ça pourra se faire!

Emilie éclata de rire, s'adossant au banc et s'étirant quelque peu. Et dire que la journée avait mal commencé. Oui elle était un peu sur les nerfs ces temps-ci d'où l'altercation tout à l'heure. Elle n'était aps aussi vulgaire et sur la défensive, mais là avec les interviews, les séances photos elle n'avait pas soufflé. Là ça lui fesait du bien, et puis parler ainsi aussi librement...En s'étirant elle entra en contact avec quelque chose en métal, elle l'attrapa et se retourna pour constater que c'étiat un appareil photo.

*Oh non!*

Elle tira dessus pour voir qui se cachait derrière le buisson.

"Tiens une fouineuse...Quel étrange surprise...On écoute les conversations des autres maintenant, ce n'est pas polie, je me demande ce que je pourrais faire avec ton appraeil...

En effet, Emilie avait l'appareil en main, bien qu'il soit encore autour du cou de l'autre jeune femme, elle ne le lâcherait pas quittes à ce qu'il casse.

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