Petites vacances, pas si reposantes...[Christinounette]

Los Angeles était une ville de Californie très prisée, elle était aussi le repaire du cinéma, grâce à Hollywood, et chaque personne se déplacait uniquement pour voir la star de ses rêves, qu'elle soit modèle, comédienne, ou bien musicienne. Toutes ces stars, que vous voyez dans les journaux, ont selon ce qu'on en dit, une vide de rêve, mais voyez vous, les stars n'en pensent peut être pas la même chose. En effet, certains aiment la célébrité, mais d'autres sont agacés de toujours devoir se cacher, et certains paparazzis en font les frais. Mais que diriez vous de Jake Downer? Il n'est pas un garçon bien méchant...Seulement connaissant très peu de choses sur ce garçon pourtant très connu, on finit par inventer des rumeurs, et Jake serait un peu las d'entendre qu'il est homosexuel, ou autres dans le genre, il a eu le droit à toutes les remarques. Mais pourquoi s'acharne-t-on sur lui? Tout simplement, parce qu'il ne révêle pas trop sa vie privée, il y tient, et il ne veut pas s'afficher officiellement, tant que l'histoire qu'il vit n'a rien de serieux, de plus, qui vous dit qu'il est avec quelqu'un? Vous ne le saurez que lorsque les paparazzis auront réussi, à trouver la solution au mystère Downer. En parlant du mystère Downer...Il vient d'achever sa grande tournée internationale, en solo, celle-ci s'est très bien passée, mais selon les échos, étant une vrai bête de scène, il serait un peu sur les rotules... Eh oui le jeune homme a enchainé les concerts tous les soirs, et a très peu dormi, il mérite un vrai repos!

Et son repos, il a décidé de le passer à New York, au coeur de la plus grande métropole des Etats-Unis, et pas n'importe où! Monsieur a décidé, de s'offrir, une petite semaine, voire un peu moins, dans un grand hôtel, nommé le Ritz! Ce n'était pas comme si Jake pouvait se priver de petits soins... Cela faisait donc maintenant quelques heures, que notre chanteur, était endormi dans l'avion en première classe, aux côtés de personne, il avait deux sièges de libres...D'ailleurs, il ne s'en était pas privé, bien au contraire, il s'était couché, en se recroquevillant sur les deux sièges, et dormait dans un grand sommeil, qu'il savourait, malgré les bruits des hôtesses, et de l'avion, de temps à autres. Il rentrait de France, où il avait achevé sa tournée, et il ne lui restait bien peu de temps, de vol, quand il s'éveilla, par le bruit de son téléphone portable. S'étirant, avant de regarder qui l'appelait à cette heure ci, il regarda le numéro de son frère s'afficher sur l'écran, et il décrocha, avant d'entamer une longue conversation avec son grand frère...

"Votre attention s'il vous plait nous allons atterir, prière d'attacher vos ceintures..."

L'avion atterit, et comme tout le monde, Jake descendit, et dans l'aéroport, il partit récupérer ses bagages, et se dirigea, un sac sur le dos, et un autre dans la main droite, vers la sortie, où un taxi l'attendait. Il monta dedans, et d'une voix ferme, il annonca:

"Le Ritz!"

Le chauffeur de taxi répondit d'un signe de tête, et s'empressa de démarrer, jetant un coup d'oeil à son rétroviseur central, pour voir de qui il s'agissait, à l'arrière, et il reconnut bien évidemment Jake. Le voyage se passa sans discussion, car très court, et une fois là-bas, on saisit les bagages de monsieur Downer, et une dame, à l'accueil, l'accueilla chaleureusement:

"Bienvenue Monsieur Downer, voilà votre clé de suite, c'est la 1221, avec vue imprenable! Signez juste ici."

Il signa sans plus attendre, avec un petit sourire en coin, à chaque fois qu'il signait des papiers d'hôtel, ou autres, il se disait que la direction avait un autographe en plus... Une fois cela fait, la jeune femme reprit la parole:

"Je vous souhaite un agréable séjour monsieur Downer!"

Il acquiesça pour la remercier, et monta alors dans sa chambre, mais il n'y resta pas bien longtemps, il voulait évidemment prendre un café, car sinon, il ne tiendrait pas bien longtemps... Il descendit alors, au petit café, et c'est alors qu'il remarqua la foule dehors...Il ne savait pas bien pour qui cela était, mais il haussa les épaules, tout ce qu'il voulait lui c'était son café, et il rentra alors dans le magnifique salon, où régnait une ambiance chic, mais à la fois reposante, et il s'installa sur l'un des petits fauteuils, et il commanda un café. Une fois qu'on lui ait apporté sa commande, il remarqua la présence d'un homme, qu'il ne connaissait pas, blond, qui venait d'arriver.

New York. Pourrait attirer quiconque le voulait, cette ville. Quiconque était assez aisé pour un tel voyage. Ou ceux qui étaient payés pour ça. Ceux comme le jeune photographe sportif, James Nielsen. Jeune, charmant. Mais pas très matûre pour son âge. 20 ans. Le bel âge. Mais pas assez pour lui, trop interessé par les voitures, les filles, le sport. Les filles, il était trop bête ou trop immature, les voitures il avait déjà sa voiture de rêves (il avait quand même économisé pendant 1 an pour l'acheter !), et le sport, il en avait fait son métier. Attendez, nah, il n'était pas sportif ! Pas un athlète avec des biceps de fer, des tablettes de chocolat abdominales ou des cuisses de béton. Nah, il n'était qu'un simple photographe. Photographe qui avait quand même droit à une plac eà chaque match de football qu'il voulait. Alors, dès qu'il le peut, il file en Angleterre voir deux trois matchs, puis il revient pour faire son article.

Sauf que cette fois, c'était pas Londres, ou Manchester, ou Durham ou Blackburn, ou rien d'autre la destination : New York. Peu enjoué par une telle destination, James s'était d'abord montré réticent à l'idée de prendre l'avion pour se retrouver dans la capitale de la mode. Surtout qu'i lcomprennait que dalle à la mode, raison de moins d'y aller. Mais quand son patron, le propriétaire de Zoom On The Stadium, lui affirma que le Squad de son équipe préférée prenait des vacances à New York pour le tournage d'une publicité pour une boisson (Pepsi ? xD), James avait changé d'avis. Simple, efficace, il était prêt à partir en moins de deux heures. Il prit le premier avion qui partait de L.A. à N.Y. , en classe moyenne (comme si on allait lui payer les grandes places), mais bien décidé à avoir ses clichés.

Atterissage, difficile comme toujours. James n'aimait pas voler. C'était désagréable, il ne supportait pas les plocs qu'il y avait aux changements de pression. Il n'aimait pas voler. Point. On lui avait donné des informations via le téléphone portable, mais elles s'avérèrent fausses : L'équipe ne se trouvait pas au Ritz, après qu'il ait demandé à l'hôtesse. Cette dernière affirma qu'une autre star s'était inscrite quelques minutes plus tôt, mais James fit non d ela tête.

- J'vous dis que j'cherche une équipe de Football. De SOCCER. Comprenez ou zêtes débile ?

James et sa grâce naturelle avec les filles. Il fit une grimace et finit par se laisser aller, et s'invita dans la salle de restaurants. Il se laissa tomber sur un fauteuil et se massa les sourcils. IL avait un mal de crâne horrible, il avait toujours une telle chose après les voyages en avion. C'était comme chercher dans une botte de foin une aiguille : Il y avait des centaines d'hôtels qui pouvait accueillir une équipe de football pour un tournage !

- Nom de dieu, j'vais craquer...

Il se massa les tempes et déposa son sac à ses pieds. Il jeta un oeil dehors. Apparement un attroupement de fans l'avait perturbé. Pas habitué à ça encore ? IL allait devoir s'y faire. Quoi qu'il en soit, James tourna la tête vers la droite, et son regard croisa celui d'un 'jeune' homme. IL avait d'jà vu sa tête, mais il ne saurait pas vous dire où. Pour quelqu'un qui est fan de hip hop, de R'n'B', un chanteur de Rock n'était pas toujours la première personne à qui il pensait... Il se passa une main dans les cheveux retenus en l'ai rpar du gel et secoua la tête, comme pour se mettre à l'aise. Se pencha en avant pour trouver les instructions de son patron. A sa grande surprise, il vit que l'hôtel n'était pas le Ritz, mais un autre. Il se frappa le front avec le papier, désespéré. Paumé à New York, à peine une heure arrivé. Rrr.

Il se pencha de nouveau en avant, et défit son pull over. Une petite tête noire aux yeux bleutés apparut, et un petit chaton, pas plus de 2 mois d'âge, fit sa sortie de la veste. Il l'avait gardé avec lui tout le temps. N'avait pas déclaré l'animal lors du vol. Tant mieux, personne ne l'avait remarqué. Il avait dormit tout du long. Ca aurait pu paraître étrange comme ça, mais James s'était prit d'affection du chaton qu'il avait retrouvé au fond d'une poubelle, laissé à crever. Un beau petit chat tout noir. Ce dernier sauta de ses bras, et ne daignant pas le rappeler à lui, le laissa filer. Le chaton décida d'aller se frotter aux pieds de la star de Rock que James n'avait pas su reconnaître.

Son café était brulant, et il le tenait fermement, dans sa main, assis dans ce fauteuil plus qu'ordinaire, en attendant qu'il refroidisse. Jake sentait soudainement un profond regret d'avoir pris des vacances, si tôt, et ici même, alors qu'il n'y avait rien de bien interessant à faire, il était dans cet hôtel, enfermé, et il ne pouvait sortir, que lorsque la foule se faisait moins importante, car il y avait toujours cet attroupement de fous, et folles furieuses dehors. Pourtant les stars n'étaient que des humains comme tous. Il pensait qu'il aurait pu passer voir ses parents, au lieu de croupir dans un hôtel, mais la Louisiane n'était pas vraiment la porte à côté. Sa Louisiane natale, revoir ses parents c'était toujours tout un poème maintenant. Car, il ne retournait plus dans la maison où il avait grandi avec son grand frère, à courir dans les champs de blés, non, maintenant, depuis environ 8 ans, ils habitaient une villa nettement mieux, que leur petite maison, de pauvres, où ils avaient peiné à nourrir leurs deux jeunes garçons, Jake, et Tom. Vous me direz, mais où ont-ils trouvé les moyens pour se payer une villa? A vrai dire, ils remercient chaque jour le bon Dieu, car ils sont croyants, de leur avoir donné un fils cadet, aussi attentionné. Car il y a 8 ans, alors que Jake commençait tout juste à être connu, il placa tout son argent, dans l'achat de cette maison pour ses parents, cadeau, qu'il avait fait par bonne intention, pour les remercier d'avoir été deux bons parents. Ca pouvait paraitre excessif, mais on ne remercie jamais assez quand on a été bien éduqué malgré le peu de moyens qu'ils avaient. De plus il ne tenait pas à aller voir ses parents, car il ne voulait pas qu'ils rentrent dans sa vie d'artiste, car une fois, un journaliste, avait retrouvé la mère de Jake, et lui avait posé quelques questions, et elle n'avait pu s'empecher de reveler des détails embarassants, à propos de son garçon, lors de son enfance, et tout avait aussitôt été rédigé, pour paraitre dans l'un des plus grands magazines. Après ça, Jay' ne voulut plus jamais les méler à sa vie célèbre. Enfin tout cela pour dire, que le pauvre Jake commençait vraiment à s'endormir...Pourquoi? Il en oubliait même son café, et c'est alors, qu'il sortit de ses pensées, se souvenant magistralement, de son café, qu'il commenca à porter à ses lèvres. La tasse blanche avait à peine touché ses lèvres, et le café avait à peine été mis dans la bouche, qu'il en sortit tout de suite, avec peu d'élégance de la bouche de Jake. Il venait carrément de le cracher au sol. C'était impossible, ce café était totalement infâme pour le bellâtre brun, qui posa d'un coup sec la tasse sur la table devant lui, sans pour autant se lever de son fauteuil.

"Shit!"

Vulgaire en plus! Il essuya du revers de la main, le café, qui coulait de ses lèvres, et il comprit, pourquoi ce café lui avait paru vraiment infect. Il prenait généralement un café particulier au Starbucks, vous me direz que Jay' a des gouts bizarres, mais il n'aimait que celui-là: le café à la noisette, eh oui, il en était un grand amateur, et il ne buvait que celui-ci. S'affalant un peu plus sur son fauteuil, il n'avait pas plus prété attention aux dires du jeune blond, dans le salon, qu'à ses gestes. Jake jouait maintenant avec son portable, il avait besoin d'envoyer des SMS, mais aucune personne ne lui venait à l'esprit, qui soit sur New York à présent. Il le rangea alors, et ce n'est que soudainement qu'il fut, déranger par quelque chose sur sa jambe, comme une frénétique frottement. Il baissa alors la tête pour voir, ce qui faisait cette chose là, et il remarqua une boule de poils noire. A en juger la petitesse, ca ne pouvait être qu'un petit chat.

Alors il se pencha en avant, et des deux mains, saisit délicatement le chaton, et le souleva jusqu'à son visage, lui demandant, comme si le chat allait lui répondre:

"Qu'est ce que tu fais là toi?"

Puis, voyant la bouille si attendrissante du petit chat noir, il le posa sur ses genoux, et le chat commença à ronronner, quand il le caressa, puis, il se mit en boule, sur les cuisses de Jake, qui fit une grimace, car il comprit, qu'il était maintenant contraint de caresser le chat, qui tentait de s'endormir sur ses jambes, et qu'il passerait donc l'après midi, ici, à ne rien faire. Mais il porta soudainement attention, au jeune homme qui était rentré un peu plus tôt dans la pièce. A vrai dire, ce n'était que la deuxième fois, qu'il le fixait vu, qu'il avait ignoré toutes ses paroles et gestes, car c'est vrai Jake n'aime pas vraiment faire la conversation. Voyant qu'ils n'étaient que deux à être installés dans le salon, il entreprit d'interpeler le blondin assis dans le fauteuil, pour lui demander si c'était son chat:

"Hey!"

Bien évidemment, le jeune garçon ne le prit pas pour lui, et Jake avait carrément parlé dans le vent. Alors, il fit une petite moue, regarda vers la gauche, et saisit un coussin, qu'il envoya dans la tête du jeune homme, et on pouvait distinguer sur son visage, la langue sortie de côté, comme s'il s'appretait à bien viser. D'ailleurs, le coussin atterit pile poil, dans la tête du gamin, et avant même qu'il puisse lui faire des représailles, il engagea très vite:

"Il est à toi le chat? C'est pas que je les aime pas, mais bon...Je tiens pas à passer ma journée à le caresser!"